Recarrossages diesels
A sa création en 1986 l'Association du Rail de la Vallée de l'Ouche, prenant la succession de l'exploitant précédent, n'avait pratiquement plus rien pour exploiter la ligne.
Les baladeuses sur wagons Péchot étaient parties avec le dernier exploitant et il a fallu reconstruire en urgence quatre nouvelles voitures sur des bogies Feldbahn disponibles.
En ce qui concerne la traction la locomotive à vapeur Decauville Henschel propriété de deux membres fut mise à disposition sous contrât.
020 JUNG N°21
Coté diesel il y avait un petit 020 Jung au gabarit étroit mais en bon état de marche utilisé pour les manoeuvres et occasionnellement pour les trains spéciaux.
Etat d'origine
Jugé peu esthétique devant le matériel voyageurs il fût décidé de le recarrosser façon Schneider de la 1ère guerre mondiale.
Une maquette fût construite et la carosserie réalisée chez un des membres disposant d'un atelier de tôlerie.
Remis en service en 1991, encore en peinture d'apprêt, il a assuré pendant quelques années les trains du samedi et certains spéciaux.
Lorsque la ligne a connu un premier prolongement sa faible puissance l'a relégué aux travaux de voie et à la formation des trains.
Etat actuel
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Devant le succès des trains diesel du samedi il fût envisagé de circuler tous les jours de semaine en juillet / août.
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020 DEUTZ N°22
Un autre locotracteur dormait au fond du dépôt depuis de nombreuses années, un LLD-DEUTZ de mine propriété d'un membre qui ne l'utilisait pas.
Après une remise en marche sans difficulté et des essais concluants son propriétaire l'a vendu à l'association en 1995 et la décision de le re carrosser fût prise immédiatement.
Etat d'origine
La technique avait évolué depuis les travaux sur le JUNG et c'est un plan 3D qui fût établi et donné pour réalisation à un lycée technique.
Comme dans le cas précédent la modification consistait à mettre l'engin au gabarit des voitures, donc de l'agrandir dans toutes les dimensions.
L'idée était de lui donner une ressemblance avec d'autres locotracteurs Deutz en voie métrique.
D'abord un déshabillage complet
Après coupure du bouclier arrière et rehausse du poste de conduite une cabine est montée.
Des passerelles latérales et des boucliers sont mis en place et un capot neuf posé.
Les échappements sont ramenés à l'arrière devant la cabine.
Pose du vitrage et de l'éclairage (feux de signaux SNCF modifiés).
Remplacement des tampons par des Decauville issus de wagonnets.
Etat actuel
Mis en service pour la saison 1997 il a assuré les trains de semaine jusqu'en 2000 ou l'arrivée d'un nouvel engin plus moderne (Simplex) l'a fait mettre en réserve. Il est depuis cette période le locotracteur de secours.
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L'excellente fréquentation des trains de semaine devant être sécurisée un diesel puissant et moderne était recherché avant même la mise en service du DEUTZ.
La piste d'un 030 allemand suivie un moment dût être abandonnée.
Grâce aux relations britanniques de Jean Claude Laboureau président du CFVO à cette époque un locotracteur de mine anglais mis en vente au cours de l'été 1997 fût acquis en mai 1998.
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020 SIMPLEX N°23
Livré en août 1998 après mise a voie de 60 (2" d'origine) les avis furent unanimes: il faut le transformer.
Chaque membre actif se vit remettre un plan de base pour faire une proposition et, la décision prise, c'est le lycée déjà sollicité pour le locotracteur Deutz qui fût mis à contribution.
Pour un meilleur rendu esthétique le châssis fût allongé de 70 cm (30 a l'arrière et 40 à l'avant), comme sur les autres locotracteurs la largeur fût augmentée par la pose de tabliers avant et arrière et de passerelles latérales.
Le capot moteur est resté en état d'origine avec un échappement surélevé, la cabine, très basse d'origine changée pour une nouvelle ou le conducteur peut se tenir debout et son plancher relevé.
Etat actuel
Tout les appareils pneumatiques situés dans la cabine à l'origine sont maintenant cachés sous la banquette et un tableau de bord neuf installé.
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020 POLDI DH120 N°24
En 2008 un constructeur ferroviaire installé dans la région bordelaise nous contactait pour nous proposer un locotracteur d'origine tchèque.
Etat d'origine
L'offre en question ne correspondait pas à un besoin immédiat d'autant que financièrement nous venions d'acheter la Locomotive à vapeur Decauville.
Néanmoins le matériel disponible sur le marché étant très rare le conseil d'administration décida d'acquérir cet engin qui correspondait aux caractéristiques de puissance et capacité de traction de notre réseau.
Après accord sur le prix et les conditions le matériel fut transformé pour la voie de 60cm (origine 65cm) dans un atelier tchèque.
Atelier de Brnö
La livraison fut effectuée en mars 2009
mars 2009
Les premiers essais furent très décevants, les ennuis mécaniques arrivants les uns après les autres c'est une véritable remise en état qui a dû être opérée.
Révision 2010
Sans attendre le bon fonctionnement les transformations de la carrosserie étaient entrepris.
C'est d'abord, comme sur les engins précédents le montage de boucliers avant et arrière démontables cette fois ci pour permettre l'accès aux attelages et, à l'arrière au bloc convertisseur.
oct
2009
Des passerelles latérales furent ajoutées reliant les boucliers.
Après démontage de la cabine d'origine...
...une cabine neuve à la largeur du nouveau gabarit fut montée...
...donnant au locotracteur sa nouvelle silhouette.
Les portes du capot moteur ont du être découpées et munies de grilles d'aération pour remédier à la chauffe importante du moteur.
Coté droit c'est un radiateur d'huile hydraulique qui a été ajouté.
A l'arrière un petit coffre à outils est venu compléter l'ensemble.
avr 2012
Etat actuel
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020 PLYMOUTH N° 25
A l'origine acquis en co-propriété avec un autre membre malheureusement décédé, ce locotracteur est propriété d'un membre actif du CFVO.
Il s'agit d'un engin livré en 1947 dans le cadre du plan Marshal pour aider la France à se rétablir après la guerre, il était utilisé à la cimenterie de Cantin.
Après un séjour à l'APEMVE il est arrivé à Bligny sur Ouche en mars 2008.
Réception
Resté en état depuis sa mise à la retraite de la cimenterie il était en bonne condition mécanique mais très abîmé coté carrosserie.
Après un bon décapage les échappement sortant par le bouclier arrière ont été modifiés et remplacés avec cette fois une sortie unique devant la cabine.
L'énorme réservoir cylindrique a été remplacé par un autre placé à l'avant sous le capot moteur.
Modifs moteur
En ce qui concerne la carrosserie la paroi arrière de cabine a du être changée ainsi que le toit bien trop abimés pour être récupérés. Le siège troué est lui aussi remplacé.
Ref-carrosserie
Peint en bleu foncé et équipé de phares neufs et du système de sécurité il est maintenant homologué et prêt à assurer les trains.
Après quelques fignolages de peinture il sera immatriculé sous le N°25
Ce locotracteur n'est plus à Bligny, il a été vendu en 2017 à un musée anglais
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Construction intégrale d'un fourgon
A la fin des années 90 la décision de construire un nouveau fourgon était sérieusement envisagée.
Un châssis de wagon tombereau ex Maisy était disponible mais les avis étaient partagés entre le remettre en état d'origine ou se servir du châssis pour le nouveau véhicule.
Quatre essieux, ramenés de Grande Bretagne dans le but de remplacer ceux d'un tender DFB et s'étant révélés d'un diamètre de roues trop grand étant disponibles, la décision fût prise d'une construction intégrale (sauf les essieux bien sur).
Quelques projets réalisés par photocopies et découpages furent présentés et c'est un modèle inspiré d'un fourgon métrique des CF du Doubs qui fût retenu.
Ne disposant pas de moyens techniques suffisants le projet fût confié à un lycée technique sous forme de partenariat.
L'idée était de fournir un cahier des spécifications techniques et de suivre les élèves dans l'élaboration des plans (année1) puis dans la construction du chaudron (année 2).
Malheureusement au bout de la première année une partie des élèves avait abandonné l'école et l'étude était trop peu avancée.
Le CFVO dût donc fournir des plans et le projet passa directement aux ateliers.
Cette fois pas de problèmes et le châssis fût livré en septembre 2002.
Dès sa réception le chaudron fût recouvert d'une couche de peinture antirouille et l'habillage pût commencer.
La toiture et les parois sont boisés, la toiture est recouverte de toile goudronnée.
Dernières finitions.
L'ensemble terminé.
Détail d'un essieu et sa suspension.
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Construction d'un second fourgon.
Au cours des journées spéciales deux trains sont mis en service nécessitant la présence de deux fourgons.
Le départ d'un fourgon appartenant à un membre nous a donc conduit à en construire un autre.
Plusieurs solutions se présentaient, transformation d'un tombereau, construction intégrale comme le précédent ou bien création sur un châssis existant.
C'est cette troisième version qui fût retenue avec utilisation d'une base de wagon Clayton.
Après bien des propositions c'est la version mixte voiture/fourgon qui l'a emporté.
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Remise en état d'un wagon à betteraves
Acheté il y a bien longtemps ce wagon dormait sur une voie de garage.
Envisagé pour être transformé en fourgon, l'idée avait été abandonnée et remplacée par une construction intégrale (voir plus haut).
Sa remise en état d'origine a donc nécessité un des-habillage total, une révision du roulement et la reprise de l'équerrage du châssis.
Seule entorse à la réalité le plancher est maintenant métallique, le boisage est fidèle à l'origine ainsi que les attelages.
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Construction d'un wagon atelier sur châssis Péchot.
Les travaux de voie nécessitent le transport d'outillage et de matériel lourd et encombrant.
Ce matériel étant stocké dans un hangar il fallait pour chaque journée de travail charger un wagon le matin et le décharger le soir, le matériel ne pouvant pas rester dehors.
Depuis bien longtemps un wagon Péchot avait été équipé d'un portique avec palan afin de faciliter la manutention de l'outillage (perceuse, tirefoneuse, crics, etc) mais il n'était pas fermé.
Version portique d'origine à trois arceaux.
il a donc été décidé de le transformer en wagon couvert avec portes latérales et d'extrémités permettant de laisser l'outillage à l'intérieur et conserver le palan mobile.
Trois arceaux porteurs ont étés ajoutés, une toiture arrondie et un boisage en planches de 30 mm.
L'aménagement intérieur est constitué d'un établi, un groupe électrogène, deux portiques à outils et un support pour la tirefonneuse. Un éclairage 12 & 24V est installé à l'extérieur aux deux extrémités et à l'intérieur.
Ossature métallique et toiture
Boisage des parois
Peinture
Ensemble terminé
CFVO